attraction Comme un marin aime la vaste mer Qui pourtant brise sa voile frêle, Comme un papillon errant et amer Aime le feu qui lui brûle les ailes, Je t’aime, ô toi qui tourmentes mes nuits, Ma lointaine et ma sublime étoile ! Et ton spectre m’habite et me poursuit, Et chaque fois à moi se dévoile. Si seulement, au nom du pauvre amour, Au nom de l’éternelle tendresse, Je pouvais, beauté, vivre pour toujours, Pour que je puisse t’aimer sans cesse ! Si seulement je pouvais, même un peu, Demeurer auprès de ta fenêtre Et ouvrir mes ailes dans l’azur bleu Pour t’emporter avec moi loin des êtres ! Mais, hélas ! Je porte mon cœur attiré Par ton abime incommensurable, Comme on porte un vêtement déchiré, Moi, l’amoureux, moi, le misérable ! Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2186.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: