POINT DE VUE SUR une lyre rouillée Un poète ennuyé a jeté dans l’ombre Sa lyre, symbole de son génie divin, Que rongent maintenant les quatre saisons sombres Avec leurs dents qui cherchent à la casser en vain. La pluie et le soleil, le vent et les tempêtes En ont fait une chose informe et sans valeur. Il ne reste rien de la lyre du poète, Oubliée, semblable à une ancienne douleur. De la rouille ! Blasphème impardonnable, immense ! La Muse, jadis grasse avec ses fils nombreux, Est aujourd’hui maigre et muette, et elle pense À ces temps radieux où elle fut honorée Par ses poètes, même obscurs et malheureux, À ces temps où elle fut toujours adorée. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2187.
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