POINT DE VUE SUR mes morts Vous n’avez pas quitté mon cœur où tout reste, Je me souviens de vous, ô mes spectres nombreux ! Vous m’habitez comme un manoir ténébreux, Et c’est pourquoi mes vers, malgré moi, sont tristes. Portraits abstraits de la volage mémoire, Il me reste vos traits ainsi que vos couleurs, Et les coups de pinceau des anciennes douleurs Dessinent de nouveau vos immuables gloires ; Les albums poussiéreux où sont vos images Font tousser mon esprit, pleins de vagues mirages, Et font sourire aussi mon cœur, pourtant bien las, Et vous me rappelez ces temps d’abondance, Les jours où a brillé ma radieuse enfance, Ô vous que je revois et que je ne vois pas ! Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2187.
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