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l'attente de l'hiver Comme un amour qu’on désire, L’hiver dolent tarde à venir, Et la vaste ville transpire, Lasse de vivre et de courir. C’est la saison où tout rêve, Souffre, se lamente et attend, Quelque chose aux cieux s’achève Et s’évanouira en chantant Dans la mémoire des hommes, Maints êtres sont tristes et seuls Dans les appartements blancs comme L’effacement et les linceuls. L’hiver ne vient point, pourtant, l’ombre Obscurcit l’éphémère ciel, La création est plus sombre Et l’amour est plus éternel ; La pluie, cette immense larme, Ne descend pas de l’infini, Et la nature s’alarme ; Le soleil, pareil aux bannis, Semble appesanti de chaînes, S’éloigne, puis brille et revient, Pour montrer la détresse humaine, Les plaies et les rêves anciens. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2197.
vendredi 24 octobre 2025
L’attente de l’hiver
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