philosophie explicite
Que dit la fleur
fragile au vent impitoyable ?
« Aie pitié
de moi, je suis en train de mourir.
Je ne suis qu’une
fleur petite et misérable,
Mes pétales s’envolent
et tu me fais souffrir. »
Que murmure l’arbre
chenu au jeune arbuste ?
Mes branches
sont cassées, j’ai vécu, j’étais fort.
Aujourd’hui un
oiseau me semble robuste
Quand il chante
sur moi, fardeau pesant du sort. »
Que chante dans
le ciel la vieille hirondelle ?
« Les
saisons ont passé, je ne dis plus de vers.
La Nature a été
pour moi bien cruelle ;
Je faisais le
printemps et je ferai l’hiver. »
Que raconte la
source aux larmes peu nombreuses ?
De tristes histoires
sans début et sans fin,
Et qu’elle est
comme une veuve ténébreuse
Qui pleuré toute
sa vie, toujours en vain.
Car la Nature a
des tristesses centenaires
Et son cœur est rempli
des mêmes vieux chagrins,
Et rappelle aux
hommes violents et sanguinaires
Que le temps
courbe tout ce qui est fait d’airain.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2090.
mercredi 22 mai 2019
Philosophie explicite
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: