angoisse
L’angoisse,
comme un sombre navire,
M’emporte vers
des rivages nouveaux
En errant dans
les flots de mon cerveau
Ballotté par les
vents et qui chavire.
Pareilles à un
nuage énorme,
Ses ailes noires
cachent l’horizon,
Ses serres
immenses sont ma prison
Et leur vaste
ténèbre m’enferme ;
Ô triomphante et
divine angoisse,
Spectre hurlant
et fantôme vainqueur
Qui me comprime
méchamment le cœur
Comme un vilain
papier que l’on froisse !
Guerrière qui me
casse l’âme
Et les reins
avec sa barre de fer,
Démon courroucé
qu’abhorre l’enfer
Et qui m’emplit
de nuit et de flamme !
Tu cries
éternellement dans ma tête,
Je n’entends que
ton vacarme immortel
Qui répand, sur
terre et aussi au ciel,
De lointains
gémissements de tempêtes.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2090.
mercredi 17 octobre 2018
Angoisse
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