Conte: Le Phénix (Partie II)

CONTE: LE PHÉNIX (PARTIE Ii) Le Phénix (Partie I) II. L’étrange rencontre que firent les trois frères, et de quelle façon Ferdinand, le cadet, en tira parti Les trois frères partirent ensemble le lendemain, Recherchant le Phénix, sans savoir leur chemin. Ils arrivèrent enfin à une vaste route A trois bifurcations, qui semblaient trois doutes ; Chacun d’eux inscrivit sur un arbre son nom. L’aîné dit : « Mes frères, Dieu sait quand nous revenons. L’aventure sera rude et hasardeuse Et toutes les routes semblent également hideuses. Que celui qui sera le premier de retour Barre son nom. » Avec un fraternel amour Ils s’embrassèrent et sans hésiter jurèrent D’honorer le vainqueur, et se séparèrent, Chacun d’eux ayant pris un chemin différent Après avoir inscrit son nom cherchant, errant. L’aîné – c’est Adalbert, et sa surprise est grande – Voit en chemin un ours qui vient et lui demande : « Où allez-vous ? » étant brave et fier, sans effroi Il lui répond : « Je suis Adalbert, fils du roi. Hors de ma vue. » Triste, l’ours s’en va et grogne, Et Dietrich lui répond avec la même hargne.  Il pose la même question à Ferdinand  Qui lui répond avec tristesse incontinent : « Hélas, mon ami l’ours, que le bon Dieu m’aide ! Mon père est malade et je lui cherche un remède. C’est aussi un bon roi qu’on ne peut que chérir. Le médecin a dit qu’afin de le guérir Il faut qu’il entende le Phénix qui chante Que mes frères et moi avec épouvante Cherchons sans le trouver. » « Ils ne le trouveront pas, Dit l’ours, si vous n’êtes pas encore trop las Suivez-moi, mon bon prince aux manières exquises,  Et je vous aiderai dans votre entreprise. » [A SUIVRE] Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène